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Se déclinant dans une grande variété d’essences et de designs, l’escalier intérieur bois se marie aussi bien avec un cadre classique qu’avec un décor moderne. Pour construire un escalier en bois dans votre maison, il convient de tenir compte aussi bien des caractéristiques de l’espace dont vous disposez que de vos préférences esthétiques. Découvrez ici comment faire un escalier en bois.

 

Quels sont les différents types d’escaliers bois ?

L’escalier bois s’adapte à la configuration de votre logement ! En effet, plusieurs modèles d’escalier sont disponibles, que vous pouvez choisir sur catalogue. Il est également possible d’opter pour un escalier sur mesure, directement conçu pour répondre aux spécificités de votre intérieur.

  • L’escalier droit

Il s’agit du type d’escalier le plus répandu. Dépourvu du moindre tournant, il consiste dans une volée de marches qui conduit en ligne droite à l’étage supérieur. Cet escalier rectiligne s’appuie généralement contre un mur ou, dans les logements les plus étroits, peut même être encastré entre deux parois.

  • L’escalier standard

Fourni déjà monté, c’est un escalier droit qui se caractérise par des dimensions pouvant correspondre à la moyenne des logements. La hauteur des marches se situe entre 16 et 23 cm, l’emmarchement entre 60 et 90 cm et trois hauteurs sous plafond sont disponibles : 2m50, 2m72 ou 2m81.

  • L’escalier tournant

Plus familièrement, on le qualifie d’escalier en colimaçon. Il présente l’avantage d’occuper un minimum d’espace puisqu’il est bâti à la verticale, tout en reliant entre eux deux ou plusieurs étages. Même si votre logement est exigu, y installer un escalier hélicoïdal est parfaitement possible.

  • L’escalier escamotable

Dans les parties de la maison dans lesquelles vous n’avez qu’un besoin d’accès limité, comme le grenier, vous pouvez miser sur un escalier escamotable. Associé à une canne de manœuvre, celui-ci peut être intégré à système d’ouverture étroit comme une trappe.

 

Quel bois choisir pour un escalier ?

De nombreuses essences se prêtent à la construction d’un escalier intérieur. Pour bien choisir la vôtre, basez-vous sur les critères suivants :

  • la solidité : plus les passages seront fréquents dans votre escalier, plus sa structure devra être résistante, et plus le bois choisi devra être robuste (c’est notamment le cas du chêne et du hêtre).
  • L’esthétique : choisissez le bois de votre escalier sur mesure en fonction du décor (de l’érable pour la touche lumineuse, du frêne pour le côté rustique, du chêne pour sa connotation chic et élégante…)
  • Le budget : le sapin, le pin et les agglomérés de bois sont, d’une façon générale, les options les plus économiques.

 

Quelles sont les autres options disponibles ?

D’autres options sont à votre disposition pour équiper votre demeure de marches en bois, à la mesure de vos exigences pratiques et esthétiques.

  • Les contremarches

Ce sont les éléments verticaux comblant les vides de l’escalier entre chaque marche horizontale. Sous l’escalier, des niches sont ainsi formées, qui peuvent servir de rangements. S’il semble plus imposant au premier abord, un escalier avec contremarches vous permet aussi de gagner de la place, par exemple en transformant l’espace sous les marches en niches ouvertes ou fermées, ou en aménageant le dessous de l’escalier en placard.

Les contremarches peuvent également représenter une mesure de sécurité pour les jeunes enfants.

Mais il est aussi tout à fait possible d’opter pour un escalier droit sans contremarches, pour alléger le décor et obtenir un effet design moderne et épuré. De même, l’escalier en colimaçon se décline avec ou sans contremarches. L’escalier escamotable, lui, en est généralement dépourvu.

  • Le limon

Le limon est la partie latérale de l’escalier, dans laquelle les côtés des marches en bois viendront s’encastrer. Si l’escalier s’appuie en partie contre un mur, un seul limon est suffisant. Le double limon, qui encadre les marches de chaque côté tout au long de la volée, est toutefois la structure la plus couramment utilisée. Enfin, si le décor de la pièce est plutôt de style minimaliste, vous pouvez également opter pour un escalier autoportant, c’est-à-dire totalement dépourvu de limon.

  • La crémaillère

On appelle crémaillère l’axe qui soutient les marches à la verticale, de bas en haut. La crémaillère d’un escalier peut être de deux types :

  • simple, sous la forme d’un unique axe central ;
  • double, répartie à chaque extrémité des marches (excentrée) ou bien située au centre de la montée (centrée).

Le choix de la crémaillère dépend à la fois du type d’escalier choisi et de l’effet design souhaité. Les modèles les plus légers se prêtent idéalement à une crémaillère simple (ou double centrée), tandis que les escaliers en bois de dimensions imposantes requièrent plutôt un axe double et excentré.

  • La ou les rampes

Là encore, il s’agit d’une option. La rampe, ou sa version pleine, le garde-corps (ou balustrade), est avant tout une mesure de sécurité, destinée à accompagner la montée et la descente de l’escalier. Si celui-ci est particulièrement raide ou décrit plusieurs tournants, il est recommandé de lui associer au moins une main courante. Elle peut être fixée au mur ou au contraire placée du côté du vide, où elle fait également office de barrière, en particulier si elle s’appuie sur un système de barreaux en bois.

 

Comment bien choisir son escalier intérieur en bois ?

Que ce soit au niveau du bois, du design que des accessoires, de multiples options sont disponibles pour votre escalier en bois. C’est pourquoi le mieux est de faire appel à un professionnel comme Ligne et Lumière, qui saura non seulement vous conseiller sur le type d’escalier à privilégier, mais aussi vous aider à y voir clair parmi les nombreuses variantes possibles.